26 décembre 2025
Si tu es sur Instagram avec ton business, il y a de grandes chances que tu connaisses ce petit réflexe automatique : ouvrir l’application, regarder les notifications… puis, sans même t’en rendre compte, fixer ce chiffre qui s’affiche juste sous ton pseudo. Le nombre de followers.
Sur le papier, ce n’est qu’un indicateur. En réalité, il vient souvent toucher bien plus que ça. Tu peux te surprendre à penser que tu “devrais en avoir plus”, que d’autres sont “plus crédibles” parce qu’elles ont vingt mille abonnés, que toi avec tes quelques centaines tu fais un peu figurante. Même si tu sais rationnellement que ce n’est pas toute la vérité, il y a une part de toi qui associe ce compteur à ta valeur, à ton niveau, à ta place dans le jeu.
Si j’en parle aujourd’hui, ce n’est pas de loin, depuis une posture méga détachée. C’est un sujet qui a vraiment eu un impact sur la manière dont je percevais mon activité, et qui vient encore parfois gratter des zones sensibles. Alors j’avais envie d’en faire une sorte de boussole, un article dans lequel tu peux revenir te déposer quand tu sens que les chiffres prennent trop de place dans ta tête, et dans lequel moi aussi je pourrai venir chercher un rappel quand j’en aurai besoin.
On entend souvent “ce n’est qu’un chiffre”. Sauf que pour ton cerveau, ce n’est pas vraiment “qu’un chiffre”. Il ne lit pas seulement “1 236 abonnés”, il lit “voilà où tu en es”, “voilà à quel point tu comptes”, “voilà à quel point les autres t’écoutent”. Que tu sois en train de lancer ton activité ou que tu sois là depuis plusieurs années, le mécanisme reste le même.
Tu passes du temps à créer du contenu. Tu réfléchis, tu écris, tu montres ton travail, tu partages une partie de ton histoire d’entrepreneure. Tu postes un reel sur un projet d’identité visuelle dont tu es hyper fière, tu peaufines chaque transition, tu choisis la musique, tu veux vraiment mettre en lumière ton expertise. Et derrière, tu vois cinq cents ou six cents vues. Sur le moment, ça pique. Une partie de toi est contente d’avoir montré ce projet, l’autre se dit que ce n’était “pas assez bien”.
Le problème, ce n’est pas toi. Ce n’est pas ton talent. Ce n’est même pas forcément ton contenu. C’est juste que le message n’a pas trouvé la forme la plus claire, la plus parlante, la plus connectée à ton audience à ce moment-là. Et ça, c’est quelque chose qui se travaille, comme tout le reste dans le développement d’un business.
C’est là que la logique de test and learn devient précieuse. Tu expérimentes, tu observes ce qui résonne, tu ajustes ton angle, ta manière de raconter, ta façon de relier ton expertise à la réalité de ta cliente idéale. Tu sors du “si ça ne marche pas, c’est que je suis nulle” pour entrer dans “ok, qu’est-ce que ça m’apprend sur la façon dont mon message est perçu ?”.
Je le répète souvent, mais Instagram reste une vitrine. Ce n’est pas ton business dans sa globalité, ce n’est pas la preuve ultime de ta légitimité. Tu peux avoir trois cents personnes vraiment engagées et générer un très beau chiffre d’affaires grâce à ton accompagnement, tes sites WordPress sur-mesure, tes identités visuelles, tes offres en ligne. Et à l’inverse, tu peux avoir une grosse communauté mais peu de confiance, peu de vraies conversations, peu de clientes qui s’engagent vraiment avec toi.
De mon côté, je n’ai pas des dizaines de milliers d’abonnés. J’en ai un peu plus de mille. Et pourtant, mon activité tourne bien, justement parce que je n’ai pas mis toute ma sécurité dans ce fameux chiffre. Je me repose sur plusieurs piliers : mon site, mon podcast, mon réseau, mes accompagnements 1:1, mes formations ONLINE FLASH… et le lien que je nourris avec les femmes que j’accompagne. Oui, j’ai envie de continuer à faire grandir ma communauté. Mais je sais aussi que ça demande du temps, de l’apprentissage, une façon de communiquer qui part de mon histoire et de mon personal branding. Et ça, ça ne se construit pas en une nuit.
Si on creuse un peu, ce n’est pas toujours le chiffre qui fait le plus mal. C’est ce qu’on imagine que les autres pensent en le voyant. C’est la projection. Tu peux te surprendre à tourner en boucle sur des trucs du genre : “qu’est-ce qu’ils vont penser si je poste ça ?”, “et si on trouve ça nul ?”, “et si je perds encore des abonnés ?”.
Par peur du regard, tu finis par te censurer. Tu postes moins. Tu enlèves les phrases un peu cash. Tu retires les opinions qui pourraient déranger. Tu lisses. Tu fais en sorte que ce soit “propre”. Sauf qu’à force de t’arrondir pour entrer dans une case, tu t’éloignes de ta voix. Et tu te coupes de ce qui fait que quelqu’un va se dire : “c’est avec elle que j’ai envie de travailler sur mon identité visuelle”, “c’est elle que je veux pour mon site”, “c’est avec elle que j’ai envie d’être accompagnée sur mon business”.
Ces derniers mois, j’ai consciemment choisi de revenir sur Instagram avec plus de vérité. Pas en mode “je dis tout, tout le temps”, mais en arrêtant de trop adoucir mon message. En assumant un peu plus qui je suis, ce que je crois, ce que j’ai envie de défendre dans ma façon de parler d’entrepreneuriat, de branding, de bien-être. Résultat : j’ai perdu des followers, j’en ai aussi supprimé certains. Et en parallèle, d’autres personnes sont arrivées, avec qui je sens une vraie affinité, des échanges profonds, des discussions de fond.
Ce mouvement-là est normal. Certaines personnes vont rester longtemps, d’autres non. Vous n’êtes plus sur la même longueur d’onde, ce n’est ni grave ni personnel. C’est pareil que dans la vie. Tu ne cherches pas à garder tout le monde autour de toi à tout prix. Tu choisis les relations qui te nourrissent, tu laisses partir celles qui ne sont plus justes.
Et si aujourd’hui tu as du mal à te montrer, à faire des facecam, à parler de ton accompagnement ou de tes offres sans trembler, ça ne veut pas dire que tu vaux moins qu’une autre. Ça veut simplement dire que ton histoire, ton bagage, tes expériences font que ce n’est pas aussi fluide tout de suite. C’est quelque chose qui se travaille, qui se sécurise, qui se construit petit à petit. Tu as le droit d’y aller à ton rythme.
Concrètement, comment tu peux alléger la pression autour de tes posts et de ton nombre de followers au quotidien ?
Une des choses qui change tout, c’est de revenir à ton intention avant de publier. Tu peux te poser une question simple : pourquoi je veux partager ça aujourd’hui ? Si la réponse ressemble à “pour prouver que je suis légitime”, “pour montrer que je suis active”, “pour faire comme les autres”, c’est souvent le signe qu’il y a un décalage. Tu peux alors prendre un temps pour reformuler cette intention. Par exemple : “je partage ça parce que ça peut aider une entrepreneure qui se sent comme moi il y a quelques mois”, “parce que ça peut donner un déclic à quelqu’un qui veut créer son site mais n’ose pas”, “parce que ça peut apporter un peu plus de clarté à celles qui se sentent dépassées par leur communication”.
Personnellement, j’aime bien imaginer ma cliente idéale en face de moi. Pas une foule d’abonnés, juste une personne. Je me demande comment ce que je vais publier peut lui faire du bien, l’éclairer, la rassurer, lui donner une piste concrète, que ce soit sur sa stratégie digitale, son identité visuelle ou sa façon de vivre son business plus sereinement. Rien que ça, ça change la façon dont j’écris. Je sors du “je dois faire un post performant” pour revenir à “je parle à quelqu’un qui existe vraiment”.
Juste avant de cliquer sur “publier”, je prends aussi un moment pour respirer. Vraiment respirer. Une grande inspiration, quelques secondes de pause, une longue expiration. Ça peut paraître basique, mais c’est une façon douce de dire à ton système nerveux : “tout va bien, tu n’es pas en danger”. Tu peux même te répéter une phrase qui t’ancre, du type : ce post ne me résume pas, ce chiffre ne me définit pas, ce que je partage aujourd’hui est suffisant. C’est un sujet que j’aborde d’ailleurs en profondeur dans FLASH MINDSET, une des mini-formations des ONLINE FLASH, parce que pour moi, réguler ton système nerveux fait autant partie de ta stratégie business que ton site ou tes offres.
Et puis il y a le moment d’après. Une fois que c’est publié, tu n’es pas obligée de rester collée à tes stats. Tu peux fermer l’application, aller marcher, boire un café, avancer sur un projet client, bosser sur ton site, créer sans regarder en continu si le compteur monte. Ton rôle, c’est d’envoyer le message. Pas de contrôler tout ce qui se passe après. Tu peux choisir de regarder les chiffres plus tard, avec un peu de recul, en te demandant ce que tu peux en apprendre plutôt qu’en les prenant comme un verdict.
Pour les désabonnements, la même logique s’applique. Plutôt que de les lire comme un rejet, tu peux les voir comme une forme de tri naturel. Les personnes qui ne vibrent plus avec ce que tu fais s’en vont. Celles qui restent se rapprochent. Celles qui arrivent le font pour les bonnes raisons. Ton objectif n’est pas de retenir tout le monde à tout prix, mais de rassembler celles qui ont vraiment envie d’être là avec toi.
Une autre façon de relâcher la pression, c’est de ne plus faire reposer tout ton business sur Instagram. Si ce réseau est ton seul canal de visibilité, forcément, chaque post, chaque abonné, chaque vue prend des proportions énormes. Tout semble vital. Alors que ton activité peut s’appuyer sur bien d’autres leviers.
Ton site, par exemple, est une base précieuse. Un site vitrine ou e-commerce construit sur WordPress, pensé pour ton univers, ton identité visuelle, ta façon d’accompagner, devient un point d’ancrage pour ton business. C’est un espace que tu maîtrises, qui continue de travailler pour toi même quand tu ne postes pas. Dans un autre article, je te parle d’ailleurs de cette question “faut-il vraiment un site web quand on a déjà un bon compte Instagram ?”, et de pourquoi l’un ne remplace pas l’autre.
Tu peux aussi t’appuyer sur ton podcast, une newsletter, ton réseau d’entrepreneures, la recommandation, l’affiliation, tes offres en ligne. C’est tout l’enjeu d’un écosystème qui ne dépend pas d’un seul algorithme. C’est notamment ce qui m’a poussée à créer mes formations ONLINE FLASH : des formats courts et concrets qui complètent mes accompagnements 1:1 et qui me permettent de développer mon business autrement que par mes seuls posts Instagram.
Et si tu as l’impression de ne pas trop savoir par où commencer pour poser ces différents piliers, tu peux te faire accompagner. Sur mon site, tu trouveras par exemple un audit business gratuit qui permet de faire le point sur ta situation, tes canaux, tes offres, et de voir comment consolider ta base sans te perdre en route.
Au fond, tout ce que je te partage ici sert un seul rappel : ton nombre de followers mesure ta visibilité, pas ta valeur.
Ta valeur, elle se trouve dans la manière dont tu prends soin des femmes que tu accompagnes. Dans ton éthique de travail. Dans la qualité d’un site que tu livres. Dans la justesse d’une identité visuelle qui fait enfin dire à ta cliente “ça, c’est moi”. Dans la constance avec laquelle tu te présentes, même quand les chiffres ne font pas de feu d’artifice. Dans ta capacité à ajuster, à apprendre, à rester fidèle à toi-même.
La prochaine fois que tu verras un post “moins marcher”, tu pourras choisir de ne pas en faire une preuve contre toi. Tu pourras le voir comme un morceau de ton chemin, une expérience de plus, une donnée parmi d’autres. Tu pourras revenir à ta mission, à ton intention, à ce que tu as vraiment envie de construire avec ton business.
Et si tu as besoin d’un mantra pour t’ancrer, tu peux garder celui-ci à portée de main : je vaux plus que ce que les chiffres racontent de moi.
Cet article, c’est un peu une piqûre de rappel pour nous deux. Pour te redire que ton nombre d’abonnés ne dit ni la vérité sur ton talent, ni sur l’impact de ton accompagnement, ni sur la solidité de ton business. Et pour me rappeler, à moi aussi, de ne pas laisser un compteur décider de la façon dont je me vois.
Si tu sens que tu as besoin d’un boost de confiance avant de poster, tu peux revenir lire ces lignes, respirer un coup, te reconnecter à ton pourquoi et partager depuis cet endroit-là.
Et si tu as envie d’aller plus loin, d’apaiser ta relation à ta visibilité tout en posant des bases solides pour ton développement (site, identité visuelle, offres, écosystème), je te propose un AUDIT GRATUIT DE TON BUSINESS.
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